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Salut je vous sors juste ce que le NPA a sorti sur les réformes Darcos, un quatre pages assez bien expliqué (si vous en voulez dites-le moi...).
Après le débat peut commencer...
Question argumentation tout est bienvenue...
Sur ce je vous laisse lire
NON À LA REFORME DARCOS ! DES MOYENS POUR L’EDUCATION !
Les lycées eux ont eu droit à des suppressions de postes : 13 500 cette année et 80 000 prévues pour les 4 prochaines années. Et le gouvernement a pondu une nouvelle réforme de l’éducation qui vise à mettre en concurrence les établissements entre eux et à accentuer les inégalités. Elle prévoit la casse du diplôme du bac aujourd’hui national en détruisant toutes les garanties des futurs salariés avec des diplômes jetables. Le projet de Sarkozy et son gouvernement c’est de déqualifier massivement les jeunes, de constituer une future main d’oeuvre corvéable à merci.
LUTTONS POUR UNE EDCUCATION DE QULITE !
Mais s’attaquer à nos études c’est s’attaquer à notre avenir. Nous voulons des diplômes de qualités, reconnus sur le marché du travail et nous donnant des garanties à tous, des moyens pour l’éducation, le maintien des postes qui ont été ou vont être supprimés pour une éducation de qualité. Nous devons
nous battre dès maintenant pour faire entendre nos revendications. Le mouvement contre les suppressions de postes c’était le premier round mais le combat doit continuer en construisant une résistance collective face à la déqualification des jeunes. Face à nous les dirigeants sont bien organisés, à nous de nous coordonner, de nous organiser pour leur faire face et construire des mobilisations victorieuses !
En juillet dernier, Xavier Darcos a lancé les premiers éléments d'une réforme des lycées. Cette réforme se base sur 2 axes : autonomie financière des établissements et casse du bac national.
AUTONOMIE FINANCIERE DES LYCEES
L'objectif du gouvernement est de rendre les lycées autonomes financièrement. Chaque
établissement élaborera un projet selon son public. Si le lycée a de bons élèves, il aura plus d’options et d’enseignements pour les préparer à des études longues... mais s’il a de « mauvais résultats», il devra se contenter du minimum.
Les 200 meilleurs lycées recevront un bonus
d’argent de la part de l’Etat. Pour les autres, il faudra se débrouiller pour aller chercher l’argent ailleurs, c’est à dire dans les entreprises qui auront donc un droit de regard sur les enseignements et l’orientation
des lycéens. Bien sûr, elles favoriseront
uniquement ce qui est rentable pour elles.
CASSE DU BAC NATIONAL
Le tronc commun, c’est-à-dire les matières communes quel que soit l’établissement et la filière, va rétrécir au profit d’options et d’enseignements complémentaires. C’est là dessus que vont se jouer les différences
entre lycées : dans les lycées riches, on aura des enseignements comme les langues anciennes ou la culture générale (utiles dans l’enseignement supérieur) ; mais dans les lycées pauvres, il faudra se contenter d’options professionalisantes, qui ne permettent que d’apprendre un métier, voire une multiplication des stages non payés.
On voit tout de suite les conséquences de cette autonomie : le bac issu des lycées les plus prestigieux aura plus de valeur que les autres.
VERS LA DEQUALIFICATION
Les tiulaires d’un bac « dévalorisé » arriveront
sur le marché du travail sans aucune garantie, leur diplôme ne les protégeant en rien.
Le but du gouvernement est clair : dans une période de crise, il faut tirer les salaires
vers le bas. Détruire nos diplômes est la meilleure manière de baisser les qualifications,
qui sont la garantie d’un certain niveau de salaires et de conditions de travail.
Aujourd’hui l’enjeu pour nous n’est pas simplement d’améliorer nos conditions d’études, mais de défendre notre droit à un avenir de qualité !
S'ORGANISER DANS LES MOUVEMENTS
L’organisation est primordiale pour construire un mouvement solide qui soit capable de faire reculer ce gouvernement. Il faut construire un mouvement qui résistera face à la répression, qui ne s’essouflera pas aux premières vacances et qui permettra d’imposer nos revendications à ce gouvernement.
S
s
e structurer et s’organNiser
L’ AG est à la base de l’auto-organisation lycéenne.
Elle rassemble tous les lycéens pour discuter et analyser les attaques du gouvernement, leurs logiques et conséquences sur nos conditions d’études et faire le point sur l’état du mouvement.
Chacun donne son avis et différentes choses
qui naissent du débat peuvent être soumises au vote ensuite. Les AG permettent de prendre les décisions collectivement.
SE METTRE EN GREVE !
Le rapport de force pour nous, lycéens peut passer
par le blocage de notre établissement ou par le débrayage massif (en passant dans les classes, on invite les lycéens à sortir de cours pour aller en manif). Cela nous permet de libérer du temps pour structurer notre mouvement et empêche l’administration de nous sanctionner quand nous partons en manif.
LA LUTTE PAYE !
Pour faire céder le gouvernement, nous devons tenter de faire l’unité avec les enseignants en se battant ensemble. Amplifier la mobilisation permet
aux endroits qui n’osent pas se lancer de prendre confiance en prenant part à la lutte à leur tour. De la coordination de nos actions dépend
l’ efficacité du mouvement. Le mouvement de mai 2008 prouve que nous sommes nombreux
à vouloir combattre ces réformes . Quand on s’attaque a notre avenir, nous aussi avons notre
mot à dire !
Après le débat peut commencer...
Question argumentation tout est bienvenue...
Sur ce je vous laisse lire
NON À LA REFORME DARCOS ! DES MOYENS POUR L’EDUCATION !
Les lycées eux ont eu droit à des suppressions de postes : 13 500 cette année et 80 000 prévues pour les 4 prochaines années. Et le gouvernement a pondu une nouvelle réforme de l’éducation qui vise à mettre en concurrence les établissements entre eux et à accentuer les inégalités. Elle prévoit la casse du diplôme du bac aujourd’hui national en détruisant toutes les garanties des futurs salariés avec des diplômes jetables. Le projet de Sarkozy et son gouvernement c’est de déqualifier massivement les jeunes, de constituer une future main d’oeuvre corvéable à merci.
LUTTONS POUR UNE EDCUCATION DE QULITE !
Mais s’attaquer à nos études c’est s’attaquer à notre avenir. Nous voulons des diplômes de qualités, reconnus sur le marché du travail et nous donnant des garanties à tous, des moyens pour l’éducation, le maintien des postes qui ont été ou vont être supprimés pour une éducation de qualité. Nous devons
nous battre dès maintenant pour faire entendre nos revendications. Le mouvement contre les suppressions de postes c’était le premier round mais le combat doit continuer en construisant une résistance collective face à la déqualification des jeunes. Face à nous les dirigeants sont bien organisés, à nous de nous coordonner, de nous organiser pour leur faire face et construire des mobilisations victorieuses !
En juillet dernier, Xavier Darcos a lancé les premiers éléments d'une réforme des lycées. Cette réforme se base sur 2 axes : autonomie financière des établissements et casse du bac national.
AUTONOMIE FINANCIERE DES LYCEES
L'objectif du gouvernement est de rendre les lycées autonomes financièrement. Chaque
établissement élaborera un projet selon son public. Si le lycée a de bons élèves, il aura plus d’options et d’enseignements pour les préparer à des études longues... mais s’il a de « mauvais résultats», il devra se contenter du minimum.
Les 200 meilleurs lycées recevront un bonus
d’argent de la part de l’Etat. Pour les autres, il faudra se débrouiller pour aller chercher l’argent ailleurs, c’est à dire dans les entreprises qui auront donc un droit de regard sur les enseignements et l’orientation
des lycéens. Bien sûr, elles favoriseront
uniquement ce qui est rentable pour elles.
CASSE DU BAC NATIONAL
Le tronc commun, c’est-à-dire les matières communes quel que soit l’établissement et la filière, va rétrécir au profit d’options et d’enseignements complémentaires. C’est là dessus que vont se jouer les différences
entre lycées : dans les lycées riches, on aura des enseignements comme les langues anciennes ou la culture générale (utiles dans l’enseignement supérieur) ; mais dans les lycées pauvres, il faudra se contenter d’options professionalisantes, qui ne permettent que d’apprendre un métier, voire une multiplication des stages non payés.
On voit tout de suite les conséquences de cette autonomie : le bac issu des lycées les plus prestigieux aura plus de valeur que les autres.
VERS LA DEQUALIFICATION
Les tiulaires d’un bac « dévalorisé » arriveront
sur le marché du travail sans aucune garantie, leur diplôme ne les protégeant en rien.
Le but du gouvernement est clair : dans une période de crise, il faut tirer les salaires
vers le bas. Détruire nos diplômes est la meilleure manière de baisser les qualifications,
qui sont la garantie d’un certain niveau de salaires et de conditions de travail.
Aujourd’hui l’enjeu pour nous n’est pas simplement d’améliorer nos conditions d’études, mais de défendre notre droit à un avenir de qualité !
S'ORGANISER DANS LES MOUVEMENTS
L’organisation est primordiale pour construire un mouvement solide qui soit capable de faire reculer ce gouvernement. Il faut construire un mouvement qui résistera face à la répression, qui ne s’essouflera pas aux premières vacances et qui permettra d’imposer nos revendications à ce gouvernement.
S
s
e structurer et s’organNiser
L’ AG est à la base de l’auto-organisation lycéenne.
Elle rassemble tous les lycéens pour discuter et analyser les attaques du gouvernement, leurs logiques et conséquences sur nos conditions d’études et faire le point sur l’état du mouvement.
Chacun donne son avis et différentes choses
qui naissent du débat peuvent être soumises au vote ensuite. Les AG permettent de prendre les décisions collectivement.
SE METTRE EN GREVE !
Le rapport de force pour nous, lycéens peut passer
par le blocage de notre établissement ou par le débrayage massif (en passant dans les classes, on invite les lycéens à sortir de cours pour aller en manif). Cela nous permet de libérer du temps pour structurer notre mouvement et empêche l’administration de nous sanctionner quand nous partons en manif.
LA LUTTE PAYE !
Pour faire céder le gouvernement, nous devons tenter de faire l’unité avec les enseignants en se battant ensemble. Amplifier la mobilisation permet
aux endroits qui n’osent pas se lancer de prendre confiance en prenant part à la lutte à leur tour. De la coordination de nos actions dépend
l’ efficacité du mouvement. Le mouvement de mai 2008 prouve que nous sommes nombreux
à vouloir combattre ces réformes . Quand on s’attaque a notre avenir, nous aussi avons notre
mot à dire !
