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Les profs du lycée élus au CA sur la liste SNES et la fédération des parents d'élèves de la FCPE ont présenté une motion votée par la majorité du CA le 27 novembre.
La voici :
Pour une autre réforme du lycée et de la classe de Seconde :
La réforme du lycée, et plus particulièrement de la classe de Seconde, annoncée pour la rentrée 2009 soulève des inquiétudes légitimes parmi les professeurs et, plus largement, l’ensemble de la communauté éducative mais aussi chez les parents d’élèves et les lycéens.
A ce jour, malgré la large mobilisation du 20 novembre, le Ministre de l’Education Nationale n’a pas fait pas le choix du dialogue et de la réflexion avec tous les partenaires du système éducatif.
Le « rapport d’étape » sur le lycée présenté le 21 octobre dernier laisse en suspens beaucoup trop de questions. Les pistes envisagées, le calendrier imposé et la conception du métier que sous tend cette réforme ne sont pas acceptables dans les termes actuels.
Dans un contexte de suppression massive des postes (11 200 en 2008 et 13 500 prévus en 2009), cette réforme risque d’aller dans le sens ;
d’un appauvrissement de la formation des lycéens en réduisant les disciplines et les horaires des enseignements généraux ;
d’une nette dégradation des enseignements scientifiques et d’une disparition à court terme de l’enseignement des SES alors que nos élèves ont plus que jamais besoin de comprendre les enjeux économiques et sociaux du monde actuel ;
d’un éclatement et d’un manque de cohérence des savoirs dans le cadre d’un enseignement modulaire semestriel qui ne pourra pas permettre à chaque élève de se construire un parcours choisi et, de ce fait, favorisera les parcours d’initiés;
d’une fragilisation de la voie technologique avec l’effacement des séries alors que cette voie a porté avec succès l’effort de démocratisation du système éducatif ;
De la suppression du groupe classe qui reste un cadre fédérateur pour les élèves ;
D’une suppression du baccalauréat national.
Une autre réforme du lycée est possible :
une réforme qui prend vraiment en compte les demandes des lycéens de plus de soutien et d’accompagnement ;
une réforme qui met au cœur de ses pratiques l’esprit critique, la démarche expérimentale et l’interdisciplinarité ;
une réforme qui offre une plus grande diversité des parcours en rééquilibrant les séries ;
une réforme qui redonne pleinement à la classe de Seconde son rôle de détermination.
Pour cela, nous demandons au Ministre de mettre fin à la politique de désengagement de l’Etat, d’ouvrir de réelles négociations et de repousser le calendrier de la réforme afin de construire, ensemble, un lycée qui développe les potentiels et donne des perspectives de réussite à tous les jeunes.
voila voila
La voici :
Pour une autre réforme du lycée et de la classe de Seconde :
La réforme du lycée, et plus particulièrement de la classe de Seconde, annoncée pour la rentrée 2009 soulève des inquiétudes légitimes parmi les professeurs et, plus largement, l’ensemble de la communauté éducative mais aussi chez les parents d’élèves et les lycéens.
A ce jour, malgré la large mobilisation du 20 novembre, le Ministre de l’Education Nationale n’a pas fait pas le choix du dialogue et de la réflexion avec tous les partenaires du système éducatif.
Le « rapport d’étape » sur le lycée présenté le 21 octobre dernier laisse en suspens beaucoup trop de questions. Les pistes envisagées, le calendrier imposé et la conception du métier que sous tend cette réforme ne sont pas acceptables dans les termes actuels.
Dans un contexte de suppression massive des postes (11 200 en 2008 et 13 500 prévus en 2009), cette réforme risque d’aller dans le sens ;
d’un appauvrissement de la formation des lycéens en réduisant les disciplines et les horaires des enseignements généraux ;
d’une nette dégradation des enseignements scientifiques et d’une disparition à court terme de l’enseignement des SES alors que nos élèves ont plus que jamais besoin de comprendre les enjeux économiques et sociaux du monde actuel ;
d’un éclatement et d’un manque de cohérence des savoirs dans le cadre d’un enseignement modulaire semestriel qui ne pourra pas permettre à chaque élève de se construire un parcours choisi et, de ce fait, favorisera les parcours d’initiés;
d’une fragilisation de la voie technologique avec l’effacement des séries alors que cette voie a porté avec succès l’effort de démocratisation du système éducatif ;
De la suppression du groupe classe qui reste un cadre fédérateur pour les élèves ;
D’une suppression du baccalauréat national.
Une autre réforme du lycée est possible :
une réforme qui prend vraiment en compte les demandes des lycéens de plus de soutien et d’accompagnement ;
une réforme qui met au cœur de ses pratiques l’esprit critique, la démarche expérimentale et l’interdisciplinarité ;
une réforme qui offre une plus grande diversité des parcours en rééquilibrant les séries ;
une réforme qui redonne pleinement à la classe de Seconde son rôle de détermination.
Pour cela, nous demandons au Ministre de mettre fin à la politique de désengagement de l’Etat, d’ouvrir de réelles négociations et de repousser le calendrier de la réforme afin de construire, ensemble, un lycée qui développe les potentiels et donne des perspectives de réussite à tous les jeunes.
voila voila
